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 Conclusion

 


 

Voilà un peu plus de dix ans que les premiers échographes 3D ont été commercialisés mais on est forcé de constater que l'échographie 3D reste encore au stade expérimental. C'est un sujet qui intéresse beaucoup de monde à la vue du nombre d'articles sur ce sujet mais il n'est pas encore parvenu à trouver sa place dans la routine clinique. Il est vrai qu'il y a dix ans, la technique (processeurs, cartes graphique,…) ne permettait pas de l'utiliser de façon routinière car la condition de temps réel était loin d'être validée. Mais cela fait quelques années déjà que ces problèmes sont réglés et pourtant l'échographie 3D ne trouve toujours pas sa place. Pourtant c'est une méthode d'exploration simple et rapide et qui apporte des informations supplémentaires comme nous l'avons vu. Il est vrai qu'elle demande une certaine expérience de la part de l'utilisateur … mais pour acquérir cette expérience, il faut bien " se jeter à l'eau " à un moment.

Cependant le problème majeur qui se pose actuellement est de savoir comment exploiter les données. L'échographie 3D peut apporter certains avantages indéniables avec les plans de coupe numériques ou les mesures de volume. Mais ces avantages ne sont pas décisifs. Les outils d'exploitation s'inspirent en effet soit de l'échographie classique (plans de coupe) soit des méthodes utilisées en IRM ou tomodensitométrie (images 3D). Dans le premier cas, le gain reste limité par rapport à un échographe classique. Quant aux deuxième cas, les caractéristiques des données échographiques rendent les résultats aléatoires et n'autorisent donc pas l'utilisation en routine.

Les images tridimensionnelles spectaculaires montrent cependant qu'il y a un réel potentiel dans cette nouvelle technique. Mais pour exploiter le potentiel de cette technique, il faut peut-être changer de point de vue. L'utilisation actuelle de l'échographie est basée sur l'image du plan de coupe. L'échographie 3D ne doit pas être considérée comme une simple amélioration de l'échographie 2D mais comme une autre modalité d'imagerie avec un contexte et des objectifs différents. Il faut peut être s'orienter totalement vers l'aide au geste médical (réalité virtuelle, simulation d'une opération, localisation au cours de l'opération,…) ou l'échange d'informations sous la forme de la matrice volumique. Certains ont déjà vu un intérêt plus commercial à l'échographie 3D avec le fait de pouvoir voir le visage en 3D d'un futur bébé. Des cliniques privées proposent aux futurs parents de prendre un rendez-vous supplémentaire (ou du temps supplémentaire) afin de voir le visage en 3D de leur futur enfant. En plus ces parents peuvent acheter les photos du visage. Depuis ces cliniques ne désemplissent pas…

Pour finir, une photo qui propose la photo d'un bébé et son image 3D qu'on avait pu avoir lors d'une échographie 3D. Egalement, un film qui présente une échographie 4D c'est à dire une échographie 3D dans le temps, on y voit un foetus bailler.

à télécharger

Figure 21 - Comparaison
vidéo 1 - baillement

 

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